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الجمهورية الجزائرية الديمقراطية الشعبية
People’s Democratic Republic of Algeria

Le Ministre des Affaires Etrangères prend part au Sommet des Nations Unies sur la biodiversité.

En sa qualité de représentant du Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, le Ministre des Affaires Etrangères, M. Sabri Boukadoum a prononcé, hier, une allocution devant les participants au Sommet de l’ONU sur la biodiversité, tenu le 30 septembre 2020, en marge des travaux de la 75ème session de l’Assemblée générale des Nations unies, où il a passé en revue les efforts consentis par l’Algérie pour la préservation de la biodiversité conformément à ses priorités nationales. Il a souligné que la position géographique et l’immense surface de l’Algérie l’ont érigée en un pays qui recèle de nombreux écosystèmes ayant permis l’existence de près de 16.000 espèces animales et végétales jouissant d’une protection assurée par les cadres juridiques et réglementaires en vigueur au niveau national.

A l’occasion, M. Boukadoum a mis en exergue les plans nationaux et sectoriels qui ont permis, a-t-il dit, “d’atteindre un ensemble d’objectifs fixés au niveau international, dont le 11e objectif d’Aichi relatif aux aires protégées. Cet effort s’est concrétisé, à travers un ensemble d’activités et de projets réalisés par plusieurs secteurs, tels le ministère de l’Environnement, le ministère de l’Agriculture et du Développement rural, le ministère de la Pêche et le ministère de la Culture et des Arts dans le cadre des parcs culturels, d’autant plus que ces activités ont permis de déterminer des réserves naturelles couvrant pas moins de 45 % du territoire national.

Le ministre des Affaires étrangères a, enfin, salué la cohérence qui caractérise les principales causes environnementales, ce qui amène la Communauté internationale à œuvrer en synergie et de façon coordonnée, pour la concrétisation des objectifs de la CDB, ce qui exige, a-t-il insisté, des pays développés, de par leur responsabilité historique, à travailler pour assurer l’appui technique et financier, à même de permettre à leurs partenaires parmi les pays en voie de développement, d’atteindre les objectifs tracés par cette Convention.